La chasse à l’arc remonte à la préhistoire en tant que chasse de subsistance.
En tant que chasse moderne, elle est actuellement pratiquée par plusieurs millions de chasseurs à travers le monde.
En France, la chasse à l’arc est réapparue dans les années 60 et elle est réglementée depuis 1995.
Aujourd’hui dans notre pays, plusieurs milliers de chasseurs chassent à l’arc et leur nombre augmente chaque année.
La faible portée utile de l’arc impose de revoir complètement sa façon de chasser.
La chasse à l’arc peut constituer un mode de chasse à part entière.
La chasse à l’arc est exigeante, c’est ce qui fait son attrait.
Il faut acquérir des connaissances et développer des compétences.
Il faut s’entraîner beaucoup au tir à l’arc, ce qui est agréable, et y consacrer un temps important tout au long de l’année.
Chasser à l'arc, c'est entrer en contact étroit avec la nature et le gibier : une véritable émotion dont on atteint le sommet quand on réussit à être très près du gibier, sans l'effaroucher, pour pouvoir réaliser un tir efficace.
Pour le grand gibier, l’arc n’autorise qu’un seul tir, une seule flèche par gibier tué. Quelles que soient les conditions, « tirer près » est un critère essentiel du tir de chasse à l’arc.
Tirer près et à coup sûr procure une grande satisfaction et manifeste le respect du chasseur pour le gibier. Quand on a goûté au bonheur du « tirer à coup sûr », se retenir de tirer n'est pas frustrant ; le bonheur est alors d’être en accord avec soi-même.
La chasse à l’arc du petit gibier est de plus en plus pratiquée. Dans certains conditions, les archers peuvent s’autoriser des tirs en mouvement.
Du lapin aux sangliers et cerfs, tous les types d’arcs (droit, recourbé et à mécanisme) ont largement prouvé leur efficacité.
La balistique d’une flèche de chasse (faible vitesse et faible portée utile) impose des conditions de tir très favorables : gibier arrêté et très près ou gibier marchant lentement et alors très, très près.
Les occasions de tir qui réunissent ces conditions sont rares mais très efficaces et sources de plaisir.
La chasse à l’arc est un mode de chasse à tir ; elle en utilise toutes les techniques et exige les mêmes principes de sécurité.
Si la chasse à l’arc reste principalement une chasse individuelle d’approche et d’affût, elle se pratique aussi en poussée silencieuse voire en battue.
Pour la battue, dans toute traque il y a des postes plutôt adaptés pour les chasseurs au fusil, d’autres pour les carabiniers et d’autres encore pour les archers : il convient de bien choisir l’emplacement des archers en tenant compte des contraintes de leur armement : là également, le chasseur à l’arc ne doit « tirer qu’à coup sûr », et « au plus près », ce qui demande de la retenue…
Un atout des archers : l’arc permet de prélever des animaux (grands et petits) en surnombre dans des zones péri urbaines et sur certaines portions de territoires où l'usage d’armes à feu n'est pas envisageable. En créant ainsi une pression de chasse sur ces secteurs, la chasse à l’arc peut contribuer de façon significative à la gestion globale des territoires.
Si les archers s’intègrent très bien dans les équipes de chasse à tir à l’arme à feu, ils peuvent aussi se regrouper entre chasseurs à l’arc et gérer eux-mêmes un territoire.